Les études ne responsabilisent pas les écrans dans l’apparition du TDAH, mais…

Suite à ma lecture de « La campagne 3-6-9-12 : Maîtrisons les écrans », je n’ai pu m’empêcher de faire le lien avec les symptômes du TDAH. Quoiqu’aucune étude ne démontre le lien entre le diagnostic d’un TDAH et l’usage des écrans, les stades du développement de l’enfant pouvant être compromis par un mauvais usage des écrans ou l’exposition trop précoce, coïncide avec certaines difficultés soulignées dans le TDAH. Loin de moi l’idée de vous faire culpabiliser, mais de vous conscientiser sur l’impact des écrans dans le développement de l’enfant. Voici donc un petit résumé de mes lectures et du lien avec le TDAH. Vous trouverez au bas de cette page le lien de ma source et les textes intégraux.

Ce qui a principalement retenu mon attention, sont les conséquences d’un usage trop précoce et même l’exposition non-dirigé vers l’enfant directement ; c’est-à-dire avant l’âge de 3 ans, qui serait nuisible à la mise en place des repères spatiaux et temporels. En d’autres mots, les notions d’espace et de temps, qui sont des lacunes à ne pas négliger dans le TDAH. Le jeune enfant a besoin de manipuler des objets (de découvrir le trois dimensions) de les porter à sa bouche. Or, une télévision allumée en sa présence attire l’attention, risque de mener à l’agitation et de nuire à sa concentration.

De plus, le jeune enfant doit pouvoir reconnaître les effets de sa présence sur l’environnement, c’est-à-dire agir sur celui-ci pour en voir les conséquences. La télévision fait de l’enfant qu’un spectateur.

De placer un enfant devant la télé peut s’avérer un bon moyen de le réconforter lorsqu’on ne peut lui donner notre attention, mais sachez qu’apprendre à faire face à l’absence et l’ennui sont des apprentissages auxquels un enfant doit faire face. La consommation des écrans évite d’affronter les angoisses de séparation ou les sentiments de frustrations, ce n’est qu’un diachylon sur l’émotion négative.

Nous savons également que le TDAH peut rendre plus difficiles les relations sociales, logiquement, les apprentissages à ce niveau ne peuvent se faire qu’au contact des gens. Moins de temps d’écran signifie plus de temps pour échanger. Une télévision ouverte en permanence peut nuire à la communication, d’autant plus pour l’enfant ayant un TDAH qui devra combattre ce « puissant stimulant extérieur ».

Pourquoi favoriser la lecture et certains types de jeux vidéo

Comme mentionné précédemment parmi les particularités du TDAH se retrouve la notion de l’espace et du temps, qui à leur tour affectent la capacité de narration. (La capacité de raconter) Pour sa part, la lecture permet à l’enfant de développer la notion du temps. Le fait de pouvoir feuilleter le livre, de pouvoir retourner en arrière et de constater au fil des pages une évolution permet de faire cet apprentissage.

Certains jeux vidéo, par exemple vers l’âge de 12 ans, dont ceux où l’adolescent voit l’action à travers les yeux du personnage, vont favoriser l’acuité visuelle, l’attention visuo-spatiale avec une meilleur résistance à la distraction, la capacité à changer rapidement tâche et la capacité de prendre la bonne décision rapidement. Ce sont là des aptitudes à développer quand on a un TDAH.

Pour une lecture complète et la source de ces informations, suivre ce lien :    http://www.yapaka.be/ecrans

Audrey Ouellet

intervenante

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